Espace public et espace privée, 31/01/11.

Publié le par L1 Infocom, Cru 2010/2011.

 

 

Baudelaire avait l'habitude de parcourir des villes pour observer les être humains que les architecture, l'espace de la rue, le mobilier urbain. La ville a une structure souvent prédéterminée avec le centre ville, la vieille ville, une première périphérie, agglomération.

 

MorphoDesigners :

Collectif parisien qui a développé une recherche sur les stations de métro de Paris. Ils remarquent que les assises dans les métro sont individuelles, ils se sont alors imposés de s'asseoir de manière originale sur ces dernières durant une période de quelques jours (cf vidéo).

A la base, le mobilier urbain a commencé à être développé à partir de 1960, il souhaitait avoir une certaine homogénéité dans l'espace urbain. Ce mobilier est défini sur 2 points :

  • Son utilisation (utilisé pour tel ou tel but, sa fonctionnalité)

  • Son esthétique commune (réduire les possibilités de blessures), un visuel commun.

Il commence à être utilisé de façon commerciale, dans la communication.

 

The Survival Group :

Collectif parisien qui s'intéresse au mode du flâneur (observer). Ils ont répertoriés en photos les espaces publics/collectifs (devant une vitrine, logement, magasin). Cela avait pour but d'empêcher les SDF de s'approprier ces endroits de manière durable tout en incluant un aspect esthétique (joli).

 

Les espace de la rue a beaucoup été considéré durant la 2è partie du 20è siècle, notamment dans l'art conteporain.

Livre : « Marcher, créer », Thierry Davila.

Ville considérée comme un atelier de création, comment la sphère privée est projetée dans l'espace public.

 

Francis Alÿs :

Il visite différentes villes dont Mexico City. Il remarque une multiplication de vendeurs de services/biens basiques dans la rue sans vitrine. Ils utilisent l'espace public pour vendre. Francis propose alors son statut/service de touriste dans la rue avec une pancarte.

Durant ces ballades dans les villes, il observe le comportement des individus dans l'espace public, il voit qu'une des place principale du Mexique ne possède pas de coins d'ombre/assis, ce qui force les gens à traverser sans s'arrêter ou prendre le temps de regarder. Il observe aussi les sdf qui décident par défaut ou par choix de vivre dans l'espace public.

Cet artiste s'amuse également à réaliser des performances (utiliser son corps pour exprimer quelque chose dans un espace pas fait pour ça à la base). Exemple du bloc de glace qu'il fait glisser par terre jusqu'à ce qu'il fonde.

Vidéo : zapatos magnéticos (1994).

 

Il revient en Europe et se rend compte qu'on voit constamment des barrières qui séparent différents espaces publics.

 

Par l'acte de marcher, il redessine la frontière entre la Palestine et les autres pays (ligne verte symbolique).

 

Gabriel Orozco :

Il cherche à questionner et utiliser l'espace de la rue comme atelier pour s'interroger sur l'espace public, comment il est structuré et comment peut-on en jouer ? C'est un acte gratuit qui n'a aucune conséquence économique et qui n'est pas fait pour en obtenir.

Il s'intéresse aussi au symbole de la rue, ce qui fait sens dans la rue (les éléments forts). Il a alors été très fortement marqué par les voitures, notamment la DS. Elle permet de se déplacer en groupe dans la ville, il a alors réduit cette voiture de telle sorte qu'il reste qu'une place conducteur et qu'une place passager (derrière).

Cet artiste collectionne des photos de portraits qu'il réalise dans la rue.

(2 interviews de l'artiste sur youtube)

 

Stalker/Osseratorionomade :

 

Groupe/agence italienn(e).

 

(Stalker = le passeur/marcheur en anglais)

 

Ils proposent aux gens des itinéraires dans les villes qui ne sont pas touristiques pour montrer les espaces non utilisés/abandonnés de la ville.

 

 

Livre : « Chronologie lacunaire du skateboard » de Raphaël Zarka :

La démarche/pratique du skate est aussi importante que le coté créatif selon lui (l'art) car le skate permet d'utiliser la ville mais pas de la façon attendue (cf Roger Callois). Il présente le skateboard par l'exemple des surfeurs qui cherchaient à s'occuper sur terre comme sur mer. Ils développent des planches à roulette de plus en plus abouties et ils cherchent ensuite des lieux/constructions susceptibles de leur permettre de pratiquer. Le skate permet alors de pouvoir expérimenter l'espace de la ville, c'est une nouvelle manière de fixer des règles/non règles de jeu pour s'amuser/se retrouver en groupe. À coté de ça, il y a toute une culture qui se développe.

Il va collectionner toute une série de photos représentant des skaters dans des situations improbables. Les skaters deviennent alors un groupe identitaire construit autour d'une pratique qu'est le skate (même goûts vestimentaires/musicaux/etc). Cette pratique a de plus en plus été considérée dans l'urbanisme pour réguler celle-ci et la cantonnée dans des « skate parcs ». ces constructions sont discutables car le parc devient alors un espace public normatif.

 

Les travellers :

Individus qui décident de se déplacer constamment, ils ne veulent plus de logements fixes et décident d'être constamment sur la route. Très peu d'aide sociale vis à vis de ce concept. Fait social qui met en avant le fait de refuser d'avoir une adresse fixe et de répondre aux normes sociales. Problème pour l'économie/politique car ils finissent par disparaître des registres (les impôts par exemple). Avec l'ouverture de l'Europe, ces derniers vont répendre ce concept à d'autres pays. Les habitations sur roulette/camping se développent.


Jacques Villeglé :

« Lacère anonyme »

Un artiste français a développé une théorie au milieu du 20è siècle sur le concept d'affiche (une des premières possibilités de communication par le passé). Le support était donc très important. Il y avait à l'époque aussi un effet de superposition des affiches dans le milieu urbain sur les murs, il veut alors inciter les gens à voir ce qu'il y a en dessous des affiches (voir autre chose que le coté communication et information).

N'importe qui peut déchirer une affiche, pas besoin d'être artiste. Les premiers supports de prise de position dans la rue vont débuter au 20è siècle (début) avec le street art. Une pratique s'est développée fin 90 pour inviter les gens à inscrire quelque chose dans l'espace public (tag, graphitis) et ensuite le montrer sur le site internet (grafedia.net).

Dans les années 90 apparaît aussi les premières adresses internet sur les affiches => modification de la lecture.

 

Développement des photos de vacances (espace privée dans l'espace public) suite à l'apparition des sites internet style blogs/sites personnels et des réseaux sociaux. Cette nouvelle forme de communication va être reprise non pas par des particuliers mais par des agences de publicité/communication. Nouveau type de marketing qui allie l'espace de la rue à l'espace virtuel.

Jeu de réappropriation avec cette nouvelle forme de communication.

 

Stickers => pub, exprimer un point de vue, humour satyrique/ironique, etc. On les retrouve dans les bars, la rue.

« Ne pas plier » : qui propose une collection de stickers gratuitement. Ils discutaient alors avec les gens afin de savoir dans quel but ils allaient les utiliser. Ils leur proposaient également de créer les stickers qu'ils souhaitaient avoir. Il a y dans ce moyen une forte référence politique.

Fanzine, petit papier agrafé et fait maison à base de collage (et en bi couleur). Ils avaient pour vocation de susciter la curiosité. « Ne pas plier » était un lieu d'échange et de vie possédant une terrasse ouverte aux habitants sans but précis.

La plupart du temps, les HLM possèdent un espace libre et vide sur le toit qui est souvent interdit. Il y a un jeu sur l'utilisation de ces espaces à des fins personnelles (pour les habitants).

 

Il existe une nouvelle forme de communication qui n'est pas à but marchand, commercial.

 

 

 

Prochain chapitre : Les fêtes auto organisées dans l'espace public

 

 

TAZ : Hakim Bey

Zones d'autonomie temporaire => zone dans l'espace public qui est laissée à l'abandon et qui peut être alors utilisé. Développement musical, sociologique.

 

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