Histoire des arts, 06/10/10.

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Le site est actuellement fermé au public, seuls les scientifiques sont autorisés à pénétrer dans la grotte. Il existe une comparaison entre la grotte de Lascaux et la chapelle sixtine car il y aurait plus de 1200 figures animales très travaillées dans la grotte qui rappelleraient le plafond de la chapelle sixtine. Plusieurs hypothèses ont été donné au sujet du sens de ces animaux. L'hypothèse la plus courante serait que la grotte était sans doute une sorte de sanctuaire (terme trop moderne, on préfèrera alors parler de « magico-religieux »). Une autre hypothèse désignerait ces dessins comme une représentation des préoccupations de fertilité des individus de l'époque. Les taureaux représentaient alors les mâles et les chevaux, qui étaient toujours des juments enceintes, les femelles. La fonction de la grotte était alors non lié à la vie quotidienne. « La grotte de Lascaux serait la chapelle sixtine de la pré-histoire ».

 

Oeuvre n°6 : La chapelle sixtine, plus précisément le plafond décoré par Michel Ange.

 

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C'est un bâtiment situé à Rome, au Vatican et cette chapelle aurait été construite à l'initiative du pape Sixte IV. Sa construction débuta en 1475 (fin du 15è siècle). Et elle fut richement ornée par les plus grand peintres de l'époque dont Botticelli notamment. A l'initiative du pape Jules II qui va commander ce projet au célèbre peintre Michel Ange, le plafond de la chapelle sera redécorée. Cette décoration sera effectué en 4 ans avec 1 année d'interruption. La chapelle est d'environ 40 mètres de long, 20 mètre de hauteur et environ 13 mètres de large. Plus tard une fresque faite par le même peintre apparaîtra dans ce bâtiment (La fresque du jugement dernier).

Le plafond de la chapelle était initialement décoré d'étoiles dorées. Ainsi, le plafond est redécoré par Michel Ange en 1508, les travaux seront achevés en 1512. Pour ces travaux l'artiste mis au point un système spécial d'échafaudage qui le faisait peindre sur le dos. Le terme « fresque » vient du mot italien fresco qui veut dire "peindre sur un enduit frais". La fresque est une technique de peinture murale exécutée sur un enduit frais, constitué de chaux et de sable. Les couleurs appliquées sont des pigments délayés dans de l'eau. Cela permet une bonne conservation du résultat du plafond malgré une restauration effectuée dans les années 1980. Cette restauration a d'ailleurs donné lieu à une polémique car elle avait pour but de nettoyer et restaurer les couleurs vives d'origine. Or, il existe des préjugés sur les couleurs qui sont considérées comme du mauvais goût et l'absence de couleur du bon goût. Ce plafond avait une structure simple à la base donc Michel Ange a structuré la voûte par une fausse architecture pour pouvoir compartimenter ses dessins de scènes bibliques.

Le tableau « La création d'Adam au milieu du plafond est la pièce centrale de cette fresque. D'une manière générale, l'artiste a voulu faire le portrait de ceux qui annonçaient la venue du messie (7 prophètes et 5 sibylles, ce qui donne 12 personnages au total). Avec cet Michel Ange, on voit émerger un art qualifié de « prométhéen » en référence au mythe de Prométhée. Ce terme désigne le fait que les corps sont dessinés avec une musculature très marquée, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Ce qui frappe alors c'est la sur-puissance de ces corps. Une puissance dissimulée sous des muscles qui est aussi précaire et fragile. Michel Ange eu un successeur tardif en la présence de Rodin avec l'oeuvre « Le penseur »(néanmoins, un autre artiste du 17è siècle, Lebernin aurait presque pu être considéré comme son équivalent).

 

Oeuvre n°7 : « Le penseur » de Auguste Rodin.

 

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Rodin est née en 1840 et il est mort en 1917. Son travail se développe dans les années 1870. Il a crée des oeuvres contre-versées telles « l'age d'airain ». Il a aussi produit une oeuvre singulière qui est « la porte de l'enfer ».

 

Cette oeuvre était à la base une commande destinée au nouveau musée des arts décoratifs. « La divine comédie » de Dante est un ouvrage symbolique dans la culture italienne qui est lié à « la porte de l'enfer » au niveau du thème. Cet ouvrage a une grande importance historique car c'est le premier texte italien rédigé en langage moyen. La divine comédie de Dante donna même lieu à la création d'un adjectif qui est « dantesque » et signifie « atteindre des sommets ». Rodin va compléter toute sa vie cette porte de l'enfer ce qui fait qu'elle n'est pas vraiment achevée.

 

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Le penseur représente Dante qui doute, qui s'interroge sur le monde. Le penseur et le penseur de la porte ne dégagent pas les même impressions. Le premier moulage effectué du penseur mesurait environ 75cm, ensuite les suivants ont été d'environ 1,80 mètres. La technique de bronze fut utilisée pour cette oeuvre. Cette art est une affirmation de la puissance de l'artiste et une manifestation des gestes puissants du sculpteur pour créer sa sculpture. Il a effectué beaucoup d'oeuvres avec un caractère mélancolique. Ainsi on peut voir l'inquiètude et le doute miner les traits de puissance de ses sculpture.

 

Oeuvre n°8 : Untitled (big man).

 

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C'est une oeuvre contemporaine / moderne qui date de 2000. C'est une sculpture de Ron Mueck, née en 1958.Robert Saatchi possède une collection énorme d'oeuvres contemporaines. Publicitaire collectionneur, big man faisait parti de sa collection. L'artiste fabriquait des mannequins, etc. Les sculpteurs d'oeuvres contemporaines type réaliste tels que John Deandrea pratiquent par moulage, contrairement à Ron Mueck. Il est possible d'effectuer une analogie avec « Le penseur ». Big man fut inclus dans une exposition sur la mélancolie qui a eu lieu à Paris en 2005/2006. On remarque vraiment une recherche d'analogie, une fascination pour la ressemblance et les simulacres liés à la réalité. De manière générale, il y a toujours eu un souci de réalisme très ancien dans l'art.

 

Oeuvre n°9 : Statuts égyptiennes, « La tryade de Mykérinos ».

 

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Mykérinos est le nom grec d'un pharaon égyptien de l'ancien empire il y a environ – 2280 ans. Cette oeuvre est caractérisée par son illustration exacte du double soucis de l'art égyptien :

  • Un souci d'analogie

  • Une préoccupation obsessionnelle de la solidité car ils pensaient que les sculptures avaient une fonction magique et ne devaient donc pas être abimées.

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