Histoire des arts, 08/03/11.

Publié le par L1 Infocom, Cru 2010/2011.

 

 

[WARNING : il y a quelques soucis de prise de notes dans ce contenu. A prendre "avec des pincettes"]

 

 

La source est invisible. Beuys se présente de dos au téléspectateur. Miroir opaque, écran recouvert de feutre derrière lequel il n'y a que de la neige. Il y a alors plusieurs écrans : ce qui nous sépare de l'écran, la télé et ce qui sépare le spectateur de l'individu. Il utilise du boudin noir qu'il met contre la surface feutrée de la télé. Sur les vieux écrans télé, il y a une vibration de la matérielle/appareil qui produit l'image et il est senti à travers le boudin => il montre qu'il y aurait une interaction entre le spectateur et le programme. Produire une image dès les années 70, c'est comprendre comment celle ci obéit à un certain nombre de lois (mécanique, etc) jusqu'à donner l'image actuelle numérique. On ne peut pas produire une image de soi sans réfléchir sur le dispositif.

 

 

Mauricio Catolan, « super not » : 50 feuilles d'acétate.

 

Il est allé demandé à des policiers de dresser des portraits dessinés de lui dans diverses expressions.

Il y a une production de l'information sur l'information, on peut voir aussi une sorte de schizophrénie comique.

Il a crée, entre autre, des statuts humaines à taille réelle de personnages célèbres (le pape, hilter, etc).

Dernièrement, il a effectué une exposition en transformant l'argent de celle ci en billets de 1 dollars qu'il a ensuite rendu à la fin de l'exposition => exposition la moins chère actuellement.

 

Claude Levi-strauss : il a fait apparaître l'analyse anthropologique en étudiant un sujet humain qu'il fallait étudier en dehors de ce qu'on avait déjà connu. On isole la tête tout en produisant du sens dans la réalité du contexte. Comment tout ce qui a ressemble avec l'image fait du sens.

 

Catolan a une démarche qui consiste à fabriquer le portrait hors de la représentation ou ressemble à l'artiste. L'autoportrait serait alors un jeu avec le support. Superposer des mesures pour comprendre l'écart entre soi et la réalité. On peut cacher le dispositif mais celui-ci fini par apparaître tout seul car il fabrique la distance avec la ressemblance. En conséquence il y a quelque chose qui s'échappe que nous devons analyser, conceptualiser.

 

 

             II. L'espace du ça-voir.

 


Comment l'objet avec lequel nous voulons jouer fabrique du sens.

Film sur George Frêche, ancien maire de Montpellier.

 

On voit que le personnage est une espèce de lieu de transfert de l'information.

Statut de documentaire.

 

« Portrait de Madame Recamier » , Jacques Louis David.

 

Statut publicitaire qui doit rendre compte de l'inscription sociale de Recamier à l'époque.

Le « mi/moi » peut produire des informations qui peuvent se retourner contre nous. Oeuvre emblématique de la question du portrait. Utilisable dans l'autoportrait car elle est caractéristique de la manière de l'artiste fabrique les images.

Le sujet d'adresse à son spectateur, sans arrière fond. Le seul mouvement du tableau est la folie des cheveux qui rappelle/est lié au fond/mur derrière.

 

Le social du portrait (époque, histoire, etc) fabrique du sens au portrait. Madame Recamier tourne le dos car elle n'est pas dans a même temporalité de création du tableau. Tout ça nous oblige à penser que la question du portrait ne se limite pas à la figurabilité mais aussi à ce qu'on a sous les yeux.

 

Hegel nous oblige à prendre en compte l'expérience du réel, on ne peut pas juste l'observer ou le regarder, afin de le comprendre.

 

Comment la pellicule photographique enregistre le simulacre du réel.

 

Le modèle utilisé dans les interactions du moi et des autres est indéniablement lié à la socialisation du moi et à son historique.

 

Le portrait de Madame Recamier a été refait par Georges Didi-Huberman qui l'a remplacé par un cercueil de couleur claire. Concernant le portrait de base, Madame Recamier a d'ailleurs pas apprécié son portrait car elle n'aimait pas ce qu'on y voyait On peut parler d'autoportrait car les portraits effectués jouent le rôle qu'elle veut se donner et elle veut se reconnaître telle qu'elle le pense (alors que chaque individu voit de manière subjective un sujet). Néanmoins, on voit ici un certain contrôle de l'image.

 

Magritte, perspective.

Il se pose toujours la question du sens et du signe. Dans le tableau de David, il s'interroge sur la distance du sujet. Cette image est morte par rapport au moment ou elle a été prise car il y a une différence entre le moment ou elle a été faite et le moment ou nous la regardons (différence d'espace temps)

 

Pepperminta.

 

Oeuvre d'art, comment cet objet produit du sens en dehors de son statut dans sa manière d'être fabriqué.

 

Alain Baschung musique

 

Photographie de ManRay, Marcel Duchamp.

 

Il met en oeuvre son corps comme média artistique en se travestissant en un double féminin Rose sélavy. Au départ il voulait changer de religion mais il n'a pas réussi à trouver de nom qui lui convienne.

 

Pochette de Gainsbourg, « love of the beat » (1984) ou il est pris en photo travesti en femme.

A la même période, la découverte du sida qui est assimilée à la catégorie homosexuelle apparaît.

 

William Klein, photographe connu.

 

David Bowie.

 

Cet artiste crée différents personnages à chaque fois qu'il change de style musical pour coller parfaitement à sa musique ce qui nous oblige à le regarder différemment.

 

Film Indigènes (trailer).

A cette même période, il y a un débat sur les pensions militaires que les français touchaient tandis que les étrangers ne recevaient qu'une de la pension, voire rien.

 

L'image serait ainsi dans l'autoportrait une perte de ce moi satisfait.

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