Histoire des arts, 20/10/10.

Publié le par l1infocom.2010.2011.over-blog.net

 

La conviction que les mathématiques sont porteuses d'une vérité absolue, elles sont censées nous donner la clé, le chiffre d'intelligibilité du monde. Ensuite il faut faire coïncider ces maths avec le monde sensible, la vision des choses même. Usage extrêmement implicite de la perspective avec les formes géométriques. Brunelleschi, architecte qui a fait le dôme de la cathédrale de florence. Alberti , et Occello sont d'autres artistes qui cherchent à appliquer une grille mathématique sur l'oeuvre. Faire coïncider dans un même tableau le tracé perspectif et une division du tableau qui correspond au nombre d'or (1,618). La proportion du nombre d'or se trouve dans plusieurs parties du tableau, chose facile dans l'absolue qui devient difficile lorsqu'on rajoute une perspective. L'artiste du tableau a réussi à faire cohabiter le nombre d'or et la perspective dans son tableau.

Les dimensions de l'oeuvre sont 58,4cm de hauteur par 81cm de largeur.

(Oeuvre annexe : la présentation d'une tribu, Masaccio).

 

Oeuvre n°13 : « La vierge du chancelier Rolin » (1434) de Jan Van Eyck.

 

Il est née en 1390 et il est mort en 1441.

 

histoireart16.jpg

 

Artiste issue d'une famille de peintres d'origine flamande. Il va réaliser des oeuvres en commun avec Hubert Van Eyck. Le sens du secret va être quelque chose qui va imprégner profondément son oeuvre. Il va réussir à percer certains secrets de la matière et il va arriver à découvrir une manière de faire fondre l'ambre. Il exploite alors certains qualités de l'ambre en la mélangeant avec de l'huile et d'autre résines, cela lui permet de créer une peinture dont les propriétés étaient supérieures au peintures de l'époque. Il a trouvé la recette qui permet à la peinture à l'huile d'atteindre la quasi perfection.

Le chancelier Rolin était un homme politique de l'époque et dont l'activité était directement liée au duché de bourgogne. Il est devenu particulièrement préoccupé par le salut de son âme vers la fin de sa vie. Il a crée les hospices de Beaune (au sud de Dijon) à partir de sa fortune personnelle. Il a été donateur pour des oeuvres picturales, en général liées à l'évocation de la vierge (dont l'oeuvre n°13). C'est une oeuvre sur panneau car à l'époque on utilisait pas encore la toile. Ce qui est caractéristique de cette oeuvre, c'est qu'elle est extrêmement détaillées, capacité que l'artiste avait développé depuis sa jeunesse avec des oeuvres miniaturistes.

La peinture à l'huile permet de peindre avec une grande précision (en « haute définition »). ce type de peinture permet aussi d'utiliser la technique des glacis, technique permettant de travailler en transparence avec un gel translucide qui ne devient pas opaque quand il sèche. Détail extrême, fort contraste entre le clair et le sombre (surtout au niveau du noir), profondeur des couleurs grâce au glacis. Il n'a pas totalement transmis la recette de sa composition d'huile avec l'ambre, il protégeait jalousement sa remise ou l'on supposait qu'il faisait ses expériences chimiques. Ce qu'il cachait ressemblait plutôt à un prémice de studio de photographie d'où l'utilisation du terme « procédé optique ».

Il a aussi inventé le concept de procédé optique.

 

David Hockney auteur d'une oeuvre considérable dans la peinture et a écrit un livre « savoirs secrets ».

 

Oeuvre n°14 : « La joconde » de Léonard De Vinci.

 

histoireart17.jpg

 

Il est née en 1452 et il est mort en 1519. La Joconde est l'une des très rares oeuvres de l'auteur qui soit terminée, elle a été peinte entre 1502 et 1506 à l'époque ou il quitte l'Italie pour se rendre en France. Ce tableau est un objet qu'il va fétichiser littéralement alors qu'à la base c'était une commande de Mona Lisa. Ce tableau a été achevé en France et il a été acheté par François 1er pour décorer sa salle de bain. C'est un tableau réalisé sur panneau avec de la peinture à l'huile. 77X53cm. Le plus remarquable dans cette oeuvre est sans doute le fait que jamais elle a pu être imitée par d'autres peintres. Il est donc impossible d'en faire des répliques sans passer par la photo. Lorsqu'on a essayé de comprendre comment le tableau a été peint, on le passe au rayon X ce qui permet de voir les traces de coup de pinceau de l'artiste. Ici, on a découvert aucune trace d'instrument. Mythe d'image miracle (non faite par l'homme mais par le divin) qui est alors désigné par le terme « acheiropoïète ». La Joconde a une couche de peinture extrêmement mince, néanmoins le visage a été fait avec 26 glacis. Il s'aperçoit qu'en fait il n'y a pas de technique de perspective géométrique qui soit juste malgré le fait qu'il la maîtrisait parfaitement. Autre procédé qu'il développe qui est la perspective aérienne. Celle-ci consiste, d'une part, à observer et tirer parti de l'effet de bleuissement dans les paysages et il le pratiqua dans la Joconde. Tout ce qui est lointain tend vers le bleu. Technique de voilage dans sa peinture.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article